La Presse

Si la suite du programme «Le chant des moineaux» est à l’aune de l’apéro-concert donné par Cyril Romoli jeudi dernier, cela nous promet Lin bel été. Le jeune compositeur et auteur pour certaines chansons, a littéralement fasciné le public venu nombreux pour l’écouter pendant près dedeux heures. Des sonorités à la Higelin (père et fils), des textes aigres-doux, des influences de Serge Gainsbourg, de Boris Vian, une interprétation à la hauteur, le récital «Humour rose et Amours noires» a enthousiasmé les spectateurs, Il faut dire que l’artiste est aussi comédien et sait parfaitement jouer de son charme, en témoigne une des chansons de son album (*) «J’me plais». Bref, une soirée et un artiste qui ont mis la barre haut (...) 

Céline Zychowski (La Gazette du Val d’Oise) 


«Je tiens Cyril Romoli comme un des artistes les plus attachants du moment. D’une belle sincérité et d’une humilité rare, il appartient déjà à la famille des plus grands. Son expression des plus attachantes, fluctuant du rire aux larmes, présente une palette d’émotions toujours vraies. Voici un garçon qui chante une humanité réjouissante qui fera se lever des maitresses innombrables et quelques amies sincères. Dans son sillage, il y a des soleils tachés d’horreurs mystiques illuminant de longs figements violets. Et il a vu quelques fois ce que d’autres ont cru voir.» 

Serge Levaillant, France Inter


Tendre, réaliste, rêveur et ludique à la fois, Cyril Romoli chante avec un ton qui lui est propre ses émotions. Comme le dit l’une de ses chansons « Chut » ... 

Pascal Pareti. (Aligre FM) 


Définir l’univers de ce jeune artiste, auteur compositeur, c’est pénétrer dans un monde intimiste et sensible mais aussi dans tout ce qui peut être décalé dans le temps... Une quinzaine de chansons que Cyril interprète seul en scène, au piano, face à un public conquis, admiratif et complice de ces textes d’une beauté rare. Des chansons d’amour, bien sûr, où la force des paroles vous fait aimer la vie, mais également des chansons plus loufoques, assez décalées et rares, en les théâtralisant avec un indéniable talent... Un artiste complet, à la sensibilité à fleur de peau, qui ne se plaît que sur scène et qui y puise toute son énergie. A ne surtout pas manquer. 

Bernard Moncel (ParuVendu)

première critique de l’abum sur le site du Thou Chant Ici

et une première interview Ici 



Cyril a été également en portrait dans le Chorus N°63, l’invité de Serge Levaillant sur France Inter...

Il est aussi comédien et, comme dirait Anne Sylvestre, « ça ne se voit pas du tout. » Il est donc chanteur et ça se ne sait pas assez. En tous cas pas à la hauteur de son talent. Est-ce l’idée du rose et du noir qui prédomine en sa chanson, de son évidente théâtralité, de sa séduction, de sa possible cruauté, on l’a comparé à Guidoni. Sans doute… Moi j’y vois, à m’en percer les yeux, à m’en crever les oreilles, un peu de Juliette, son pendant masculin. Mêmes tendresses, mêmes z’énormités, outrance d’un verbe bien ajusté, travaillés au micron, restitués au micro. (…) Barbe de trois jours, il se la joue viril Cyril « Pour à nouveau se sentir homme / Comme César entrant dans Rome au lit. » Peu peuvent se permettre si prétentieuse prétention, lui si. Il assure. Voix puissante, assurée. Et assurante. Il est charmeur, il est tombeur (...) Ça fait chansons enflammées, qui plus est à l’écriture fluide, maligne, pleine de trouvailles, de sons redondants. A l’interprétation exemplaire. Il y a en lui un vrai monde, un « univers » comme on dit, une façon d’être unique. Tout lui est permis, même le pire (…) Cyril a le sens des formules assassines, de l’amour vache, du verbe raide. Pas ramollo le Romoli ! Excellent dans l’intimité d’un piano-voix, yeux malins, bouche que tordent des mots fiévreux, des énormités, à peine rassasiée des torrents de tendresse qu’elle sait filtrer. De toutes ces chansons sur l’amour bien sûr. De celle aussi, magnifique de construction, sur la mort, ce dernier instant ou celui d’après. La moitié de ce spectacle lyonnais était faite de chansons créées ici même, deux jours auparavant, promises pour un disque à venir… C’est dire qu’on l’attend.


Michel Kemper-Nos enchanteurs